L'essentiel sur… les Pays de la Loire
L’essentiel sur… se compose de données clés, d'un jeu de questions-réponses apportant des éclairages plus spécifiques, des précisions méthodologiques et des liens vers des publications de l'Insee ou d'autres organismes pour aller plus loin.
Démographie
Au 1er janvier 2019, 3 806 461 personnes résident dans les Pays de la Loire, soit 5,7 % de la population française. Avec une croissance de la population de 0,7 % par an entre 2013 et 2019, supérieure à la croissance française, les Pays de la Loire se classent au deuxième rang des régions métropolitaines avec l’Occitanie et après la Corse. Le dynamisme démographique de la région repose essentiellement sur l’excédent des arrivées sur les départs, avec un solde migratoire de + 0,4 % par an sur la période, et dans une moindre mesure, sur l’excédent des naissances sur les décès, avec un solde naturel de + 0,2 % par an. Avec 1,84 enfant par femme en 2020, les Pays de la Loire sont la quatrième région métropolitaine la plus féconde, alors qu’elle occupait la première place entre 2003 et 2010. Le vieillissement est légèrement moins marqué dans la région qu’en France (indice de vieillissement de 81,2 contre 81,9).
tableau Dans les Pays de la Loire, le rythme de croissance de la population est supérieur à celui observé au niveau nationalÉvolution annuelle moyenne de la population entre 2013 et 2019
Population 2019 | Évolution annuelle moyenne de la population entre 2013 et 2019 (en %) | |
---|---|---|
France* | 66 988 403 | 0,4 |
Martinique | 364 508 | -0,9 |
Guadeloupe | 384 239 | -0,8 |
Bourgogne-Franche-Comté | 2 805 580 | -0,1 |
Centre-Val de Loire | 2 573 180 | 0,0 |
Normandie | 3 325 032 | 0,0 |
Hauts-de-France | 6 004 947 | 0,0 |
Grand Est | 5 556 219 | 0,0 |
Île-de-France | 12 262 544 | 0,4 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 5 081 101 | 0,4 |
La Réunion | 861 210 | 0,5 |
Bretagne | 3 354 854 | 0,5 |
Nouvelle-Aquitaine | 6 010 289 | 0,5 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 8 042 936 | 0,6 |
Pays de la Loire | 3 806 461 | 0,7 |
Occitanie | 5 933 185 | 0,7 |
Corse | 340 440 | 1,0 |
Guyane | 281 678 | 2,4 |
Mayotte** | 256 518 | 3,8 |
- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
- Pour cartographier ces données, cliquer ici : Carte
- Source : Insee, recensements de la population.
graphique Dans les Pays de la Loire, le rythme de croissance de la population est supérieur à celui observé au niveau nationalÉvolution annuelle moyenne de la population entre 2013 et 2019

- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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- Source : Insee, recensements de la population.
Niveau de vie médian et pauvreté
En 2018, dans les Pays de la Loire, le niveau de vie médian des habitants s’élève à 21 620 euros par an. Il est équivalent au niveau de vie médian en France (21 650 euros) et la région se classe en quatrième position en matière de revenus les plus élevés, derrière l’Île‑de‑France, Auvergne‑Rhône‑Alpes et la Bretagne. Le niveau de vie médian en Loire‑Atlantique est le plus élevé de la région (22 600 euros). À l’inverse, il est le plus faible en Mayenne (20 830 euros). En 2018, le taux de pauvreté dans les Pays de la Loire est le plus faible de France (10,8 % contre 15,1 % en France). Le taux de pauvreté de la Vendée (9,2 %) est le plus bas de la région.
tableau En 2018, les revenus médians dans les Pays de la Loire sont équivalents aux revenus en France Niveau de vie annuel médian en 2018
Revenu médian | |
---|---|
Île-de-France | 23 860 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 22 480 |
Bretagne | 21 750 |
Pays de la Loire | 21 620 |
Grand Est | 21 610 |
Centre-Val de Loire | 21 560 |
Bourgogne-Franche-Comté | 21 480 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 21 350 |
Nouvelle-Aquitaine | 21 290 |
Normandie | 21 200 |
Occitanie | 20 740 |
Corse | 20 670 |
Hauts-de-France | 20 110 |
Martinique | 17 880 |
La Réunion | 15 440 |
France* | 21 650 |
Guadeloupe** | 15 770 |
Guyane** | 10 990 |
Mayotte** | 3 140 |
- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
- ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
- Pour cartographier ces données, cliquer ici : Carte
- Définition : niveau de vie médian
- Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.
graphique En 2018, les revenus médians dans les Pays de la Loire sont équivalents aux revenus en France Niveau de vie annuel médian en 2018

- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
- ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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- Définition : niveau de vie médian
- Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.
Produit intérieur brut
Le produit intérieur brut (PIB) des Pays de la Loire s’élève à 118 milliards d’euros en 2018. Le PIB par habitant (31 106 euros) est inférieur à la moyenne nationale (35 252 euros), mais il est supérieur à la moyenne de la France métropolitaine hors Île‑de‑France (30 266 euros). La région se situe au troisième rang des régions de France métropolitaine hors Île‑de‑France, derrière Auvergne‑Rhône‑Alpes et Provence‑Alpes‑Côte d’Azur. Le PIB par emploi dans la région est légèrement inférieur à celui de la France métropolitaine hors Île de France (74 843 euros).
tableau Pays de la Loire : huitième région la plus créatrice de richesse Produit intérieur brut en 2018
PIB en 2018 | |
---|---|
Île-de-France | 726 164 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 272 646 |
Nouvelle-Aquitaine | 176 801 |
Occitanie | 173 563 |
Hauts-de-France | 166 519 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 166 443 |
Grand Est | 160 929 |
Pays de la Loire | 117 585 |
Bretagne | 98 893 |
Normandie | 95 064 |
Bourgogne-Franche-Comté | 78 367 |
Centre-Val de Loire | 74 286 |
La Réunion | 19 163 |
Corse | 9 443 |
Guadeloupe | 9 390 |
Martinique | 8 819 |
Guyane | 4 164 |
Mayotte | 2 449 |
France | 2 360 687 |
France métropolitaine hors Île-de-France | 1 590 538 |
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- Définition : produit intérieur brut
- Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives)
graphique Pays de la Loire : huitième région la plus créatrice de richesse Produit intérieur brut en 2018

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- Définition : produit intérieur brut
- Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives)
Niveau d'éducation
En 2018, dans les Pays de la Loire, 45 % des habitants âgés de 15 ans ou plus et non
scolarisés, possèdent au minimum un diplôme de niveau baccalauréat, soit une part
légèrement inférieure au niveau français (48 %). Spécificité régionale liée à la structure
industrielle et au développement de l’apprentissage dans la région, la part de diplômés
d’un CAP ou BEP est de près de 29 %, supérieure de 4 points à la France.
Des disparités existent entre les départements : les pas ou peu diplômés représentent
31,7 % en Mayenne, contre 20,7 % en Loire-Atlantique. La proportion de diplômés de
l’enseignement supérieur est la plus élevée en Loire-Atlantique (35,1 %), contre 21,9
% en Mayenne.
tableau Quatre habitants de la région sur dix possèdent au minimum un diplôme de niveau baccalauréat Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2018
Enseignement supérieur | Bac | CAP ou BEP | Peu ou pas diplômés* | |
---|---|---|---|---|
Île-de-France | 43,5 | 16,3 | 16,6 | 23,6 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 31,8 | 17,3 | 25,1 | 25,8 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 31,1 | 18,1 | 23,2 | 27,6 |
Occitanie | 31,0 | 18,2 | 24,2 | 26,6 |
Bretagne | 30,1 | 18,6 | 27,2 | 24,1 |
Pays de la Loire | 27,9 | 17,2 | 28,7 | 26,1 |
Nouvelle-Aquitaine | 27,7 | 17,7 | 27,8 | 26,8 |
Grand Est | 26,2 | 16,6 | 29,3 | 27,8 |
Corse | 26,0 | 22,2 | 20,9 | 30,9 |
Centre-Val de Loire | 25,4 | 16,6 | 28,8 | 29,2 |
Hauts-de-France | 25,1 | 16,9 | 26,3 | 31,7 |
Bourgogne-Franche-Comté | 24,6 | 16,8 | 29,2 | 29,3 |
Normandie | 23,9 | 16,4 | 28,9 | 30,8 |
Martinique | 23,2 | 17,2 | 20,8 | 38,9 |
Guadeloupe | 21,6 | 17,6 | 20,9 | 39,9 |
La Réunion | 20,2 | 16,3 | 20,2 | 43,3 |
Guyane | 17,5 | 13,2 | 16,7 | 52,7 |
France** | 30,7 | 17,2 | 24,8 | 27,4 |
Mayotte*** | 12,3 | 10,8 | 8,4 | 68,5 |
- * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
- ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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- Définition : niveau de diplôme
- Champ : personnes de 15 ans ou plus.
- Source : Insee, recensement de la population.
graphique Quatre habitants de la région sur dix possèdent au minimum un diplôme de niveau baccalauréat Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2018

- * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
- ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
- Pour cartographier ces données, cliquer ici : Carte
- Définition : niveau de diplôme
- Champ : personnes de 15 ans ou plus.
- Source : Insee, recensement de la population.
Marché du travail
Emploi total
En 2019, l’emploi croît de 1,6 % et atteint 1,6 million d’emplois en fin d’année.
La région représente 5,7 % de l’emploi en France. Le secteur tertiaire constitue près
des trois quarts de l’emploi total (46 % pour le tertiaire marchand et 28 % pour le
tertiaire non marchand).
Spécificité régionale, la part de l’emploi industriel est la plus élevée de France
(16 %). Elle est de 21 % en Vendée et 20 % en Mayenne.
tableau 1,6 million d’emplois en 2019 dans les Pays de la LoireEmploi total en 2019 et évolution entre 2018 et 2019
Emploi total en 2019 (en milliers) | Évolution entre 2018 et 2019 (%) | |
---|---|---|
Île-de-France | 6 494,3 | 1,9 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 3 479,4 | 1,4 |
Nouvelle-Aquitaine | 2 453,4 | 1,3 |
Occitanie | 2 369,9 | 2,0 |
Hauts-de-France | 2 231,5 | 0,9 |
Grand Est | 2 144,2 | 0,4 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 2 143,8 | 1,7 |
Pays de la Loire | 1 639,1 | 1,6 |
Bretagne | 1 393,0 | 1,7 |
Normandie | 1 300,8 | 0,8 |
Bourgogne-Franche-Comté | 1 094,9 | 0,3 |
Centre-Val de Loire | 1 011,7 | 0,8 |
La Réunion | 300,8 | 4,4 |
Martinique | 132,1 | 2,4 |
Corse | 131,4 | 1,8 |
Guadeloupe | 129,4 | 3,0 |
Guyane | 60,1 | 4,0 |
France* | 28 509,7 | 1,4 |
- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
- Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
- Source : Insee, estimations d’emploi.
graphique 1,6 million d’emplois en 2019 dans les Pays de la LoireEmploi total en 2019 et évolution entre 2018 et 2019

- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
- Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
- Source : Insee, estimations d’emploi.
Activité et chômage
En 2018, les deux tiers des Ligériens sont actifs ayant un emploi (67,3 %, soit 3,1
points de plus qu’au niveau national). La part de retraités est supérieure dans la
région à celle en France.
Les Pays de la Loire se classent au troisième rang des régions les moins touchées
par le chômage à égalité avec Auvergne-Rhône-Alpes, derrière la Bretagne et la Bourgogne-Franche-Comté.
Le taux de chômage au sens du BIT pour l’année 2020 s’établit à 7,0 % de la population
active régionale, alors qu’il est de 8,0 % en France. Il est supérieur au taux national
dans la Sarthe (8,1 %).
tableau La part d’actifs ayant un emploi est supérieure à celle de la FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2018
Personnes en emploi | Chômeurs au sens du recensement | Retraités | Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés | Autres inactifs | |
---|---|---|---|---|---|
Pays de la Loire | 67,3 | 8,5 | 7,6 | 10,3 | 6,2 |
France* | 64,2 | 10,0 | 6,4 | 10,7 | 8,8 |
- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- Définition : population active
- Champ : personnes de 15 à 64 ans.
- Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.
graphique La part d’actifs ayant un emploi est supérieure à celle de la FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2018

- * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
- Définition : population active
- Champ : personnes de 15 à 64 ans.
- Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.
Définitions
Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.
On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.
Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.
L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.
Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.
Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.
Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».
Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.
Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.
Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.
De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.
Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.
Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.
Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :
- selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les activités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
- selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
- selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajoutant les impôts sur la production et les importations moins les subventions.
Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :
- aucun diplôme dont :
- pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
- scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
- scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
- certificat d'études primaires (CEP) ;
- BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
- CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
- baccalauréat, brevet professionnel dont :
- baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
- baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
- BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
- licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
- Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
- Doctorat de recherche (hors santé).
La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.
La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Les principales sources pour analyser les territoires
- Recensement de la population : il permet de connaître la population et les logements de la France, dans leur diversité et évolution, à tous les niveaux géographiques. (*)
- État civil : il renseigne sur les naissances, les décès et les mariages dans chaque commune.
- Fichier Localisé Social et Fiscal (Filosofi) : il permet de disposer d’indicateurs de niveau de vie, d’inégalité et de pauvreté dans tous les territoires.
- Enquête Budget de famille : elle vise à reconstituer la comptabilité, dépenses et ressources, des ménages résidant en France (métropole et Dom).
- Estimations d'emploi et de chômage localisés : elles ont pour objectif de comptabiliser le nombre de personnes en emploi et celles au chômage, à l'aide des sources administratives.
- Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié / Flores : il décrit l’emploi salarié et les rémunérations au niveau local des établissements, pour représenter le tissu économique d’un territoire, jusqu'au niveau de la commune.
(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).
Les zonages pour les études territoriales
- 306 zones d’emploi sont définies par la Dares et l’Insee, comme un ensemble de communes dans lequel la plupart des actifs résident et travaillent.
-
699 aires d'attraction des villes définissent l’étendue de l’aire d’attraction d’un pôle de population et d’emploi
sur les communes environnantes.
Pour en savoir plus, "Profil des habitants des aires d’attraction des villes" - 2 467 unités urbaines permettent de caractériser les communes de France selon le double critère de la continuité du bâti et du nombre d’habitants.
Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.
L'Insee présent dans les territoires
Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.
Quelques définitions complémentaires des concepts utilisés dans ces essentiels régionaux
L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.
Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi
Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.
Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.