L’effet "migrations résidentielles" ne bouleverse pas la donne sociodémographique
Depuis 1999, le dynamisme démographique de l’Aquitaine est porté principalement par l’excédent des migrations résidentielles de la région avec le reste de la France. L’effet de ces migrations doit être relativisé : le solde des entrées-sorties ne représente que 3 % de la population “stable”. L’analyse par âge, activité et catégorie sociale de la résultante de ces migrations montre quelques spécificités, mais elles ne sont pas de nature à bouleverser les caractéristiques de la population régionale. Elles tendent plutôt à les renforcer, tout en tordant le cou à quelques idées reçues. Les jeunes de 20 à 29 ans ont tendance à quitter la région pour leurs études ou un premier emploi, tandis qu’arrivent surtout des jeunes actifs de 30 à 39 ans avec des enfants. Les personnes de 55 à 64 ans continuent d’apprécier la région. La population des “migrants” est un peu plus jeune que la population qui n’a pas quitté la région depuis cinq ans.