Les technologies de l'information et de la communication et le commerce électronique en 2010 Analyse et commentaire des principaux résultats de l'enquête « TIC » de 2010.
- Résumé
- Fort développement des extranets
- Presque toutes les sociétés d'au moins 10 salariés sont désormais connectées à l'internet
- L'e-administration progresse rapidement
- Développement des sites web dans les secteurs les moins équipés
- 59 % des sociétés échangent par voie électronique de l'information dans un format permettant son traitement automatique
- Peu de sociétés ont mis en place une politique de sécurité des TIC
- Les ventes électroniques : 14 % des sociétés et 13 % du chiffre d'affaires en 2009
- Un quart des sociétés achète par voie électronique
Résumé
En trois ans, de 2007 à 2010, la proportion de sociétés équipées d'un extranet a doublé (35 % début 2010 contre 17 % début 2007). Par ailleurs, la proportion de sociétés possédant un site web progresse, notamment dans les secteurs d'activité les moins en pointe dans ce domaine.
La quasi-totalité des sociétés d'au moins 10 salariés est maintenant connectée à l'internet. Son utilisation dans les relations avec les autorités publiques se développe fortement. Ainsi, trois sociétés sur quatre ont rempli des formulaires administratifs en ligne au cours de 2009.
Début 2010, près de 60 % des sociétés d'au moins 10 salariés échangent par voie électronique de l'information dans un format permettant son traitement automatique. Moins d'un quart des sociétés a mis en place une politique de sécurité des technologies de l'information et de la communication (TIC). Seul le secteur financier et des assurances est très impliqué dans ce domaine.
En 2009, l'achat par voie électronique est presque deux fois plus répandu que la vente : 26 % des sociétés d'au moins 10 salariés ont passé commande par voie électronique et seulement 14 % ont reçu des commandes par cette voie. Le montant des ventes par voie électronique représente 13 % du chiffre d'affaires total des sociétés et celui des achats électroniques 13 % du total des achats. Les commandes passées ou reçues via d'autres réseaux électroniques que les sites web représentent les trois quarts du montant des achats ou des ventes électroniques.
Fort développement des extranets
En trois ans, de début 2007 à début 2010, l'utilisation des outils permettant de développer la communication au sein d'une société, comme l'intranet, ou avec des partenaires extérieurs, comme l'extranet, a beaucoup progressé. En particulier, l'extranet est présent début 2010 dans 35 % des sociétés contre 17 % début 2007 ; les sociétés de 250 salariés ou plus en sont équipées à 89 % début 2010. Les secteurs où l'extranet est le plus présent (figure 1) sont ceux de l'information et de la communication et de la finance et des assurances où respectivement 64 % et 62 % des sociétés en sont dotées.
L'intranet a aussi progressé, mais plus lentement, entre 2007 et 2010 (de 37 % à 45 %). C'est encore dans les secteurs de la finance et des assurances, de l'information et de la communication que l'intranet est le plus présent (respectivement 82 % et 76 % des sociétés en sont dotées).
graphiqueFigure 1 - Part des sociétés possédant un extranet ou un intranet
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Presque toutes les sociétés d'au moins 10 salariés sont désormais connectées à l'internet
En janvier 2010, 97 % des sociétés d'au moins 10 salariés sont connectées à l'internet. L'usage de l'internet s'est d'ailleurs généralisé à l'ensemble des sociétés, quelle que soit leur taille : 95 % des sociétés de 10 à 19 salariés sont désormais connectées, contre 77 % en 2003 ; la proportion atteint 99 % pour les sociétés de 20 à 249 salariés et 100 % pour les sociétés d'au moins 250 salariés.
4 % des sociétés qui ne sont pas encore connectées à l'internet début 2010 sont des sociétés de 10 à 19 salariés. Elles appartiennent essentiellement aux secteurs de l'hébergement et de la restauration (30 % des sociétés non connectées), de l'industrie manufacturière (19 %) et du commerce (18 %). Si les sociétés d'au moins 10 salariés sont presque toutes équipées en ordinateurs et connectées à l'internet, leurs salariés n'en sont pas pour autant des utilisateurs réguliers : seuls 57 % d'entre eux utilisent régulièrement un ordinateur et 47 % accèdent à l'internet. C'est le secteur d'activité qui est déterminant dans l'utilisation de ces outils, plus que la taille de la société (figure 2). Ainsi, 97 % des salariés du secteur de la finance et des assurances utilisent un ordinateur, contre 31 % de ceux du secteur de l'hébergement et de la restauration, 32 % de ceux de la construction et 35 % de ceux des transports et de l'entreposage.
graphiqueFigure 2 - Part des salariés utilisant régulièrement un ordinateur
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Pour se connecter, les sociétés ont de plus en plus recours à une connexion à haut débit : c'est le cas de 94 % des sociétés connectées à l'internet en 2010, contre 80 % en 2006. 31 % des sociétés connectées ont recours à une connexion mobile à haut débit. Ce type de connexion est particulièrement répandu dans le secteur de la finance et des assurances (66 % des sociétés connectées) et dans celui de l'information et de la communication (62 %).
L'e-administration progresse rapidement
Les sociétés utilisent de plus en plus l'internet dans leurs relations avec les autorités publiques. L'e-administration progresse : 81 % des sociétés ayant accès à l'internet ont pratiqué l'e-administration en 2009 contre 77 % en 2008 et 69 % en 2005. Dans les activités spécialisées, scientifiques ou techniques, plus de 90 % des sociétés connectées à l'internet la pratiquent (figure 3). C'est aussi le cas de plus de 85 % des sociétés connectées du secteur de l'information et de la communication ou du secteur financier et des assurances ; en revanche, seulement 61 % des sociétés connectées de l'hébergement et de la restauration pratiquent l'e-administration.
graphiqueFigure 3 - Part des sociétés connectées à l'internet pratiquant l'e-administration
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Les sociétés renseignant des formulaires administratifs en ligne sont de plus en plus nombreuses : 72 % des sociétés françaises d'au moins 10 salariés en 2009 contre 66 % un an plus tôt. La réponse par internet à une offre d'achat public se développe : 16 % des sociétés en 2009 contre 13 % en 2008 et seulement 11 % en 2005. La progression est encore plus forte pour les sociétés d'au moins 250 salariés : 30 % d'entre elles en 2009, 24 % en 2008.
Développement des sites web dans les secteurs les moins équipés
Début 2010, 58 % des sociétés de 10 salariés au moins disposent d'un site web (contre 54 % début 2009). La possession d'un site web est très liée à la taille de la société. Ainsi, seulement la moitié des sociétés de 10 à 19 salariés en possède un, contre 65 % pour celles de 20 à 249 salariés et plus de 90 % pour celles de 250 salariés ou plus. La possession d'un site web est très répandue dans certains secteurs d'activité (figure 4) : 95 % des sociétés du secteur de l'information et de la communication en possèdent un, 73 % de celles de la finance et des assurances et 71 % de celles des activités immobilières. La possession d'un site web progresse dans des secteurs où elle était moins courante comme ceux de la construction (40 % début 2010 contre 34 % début 2009) ou des transports et entreposage (47 % contre 42 %).
graphiqueFigure 4 - Part des sociétés possédant un site web
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
59 % des sociétés échangent par voie électronique de l'information dans un format permettant son traitement automatique
L'envoi ou la réception avec l'extérieur, par voie électronique, d'informations dans un format qui permet leur traitement automatique est pratiqué par 59 % des sociétés de 10 salariés ou plus. Les secteurs d'activité ayant le plus recours à la transmission électronique permettant le traitement automatique d'informations avec l'extérieur sont ceux de la réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication (88 %) et de la finance et des assurances avec 80 % des sociétés (figure 5). Vient ensuite le secteur du commerce : 65 % des sociétés ont recours à ce mode de transmission et même 90 % pour celles de 250 salariés ou plus.
La transmission électronique permettant le traitement automatique d'informations reçues ou envoyées par la société concerne principalement l'échange d'informations sur les produits pour 69 % des sociétés de 10 salariés ou plus, l'envoi de commandes aux fournisseurs pour 62 % des sociétés et la réception de factures électroniques pour 54 % des sociétés.
graphiqueFigure 5 - Part des sociétés échangeant, par voie électronique, de l'information dans un format permettant son traitement automatique
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Le partage électronique d'informations relatif à la chaîne logistique d'approvisionnement (Supply Chain Management) entre fournisseurs et clients n'est utilisé régulièrement que par 13 % des sociétés de 10 salariés ou plus. Même parmi les sociétés de plus de 500 salariés, ce partage électronique d'informations reste minoritaire : seul un tiers d'entre elles l'utilise régulièrement.
Lors de la réception de bons de commande, le partage électronique ou automatique d'informations au sein de la société est effectué avec un logiciel dédié à la comptabilité pour 27 % des sociétés de 10 salariés ou plus. La proportion atteint 43 % pour les sociétés du secteur de l'information et de la communication et 37 % pour celles du commerce. Seulement 15 % des sociétés de 10 salariés ou plus utilisent à des fins de marketing une application pour la gestion des informations sur la clientèle (aussi appelée Customer Relationship Management). 13 % des sociétés de 10 salariés ou plus ont recours à des outils de travail collaboratifs de type groupware ou vidéoconférence.
Peu de sociétés ont mis en place une politique de sécurité des TIC
Seulement 22 % des sociétés de 10 salariés ou plus ont mis en place une politique de sécurité des TIC avec un plan de réactualisation régulière. En revanche, la proportion atteint 73 % dans le secteur financier et des assurances (figure 6) et dépasse même 90 % pour les sociétés de 250 salariés ou plus de ce secteur. Deux autres secteurs sont aussi particulièrement impliqués dans la sécurité des TIC, l'information et la communication d'une part, les activités spécialisées, scientifiques et techniques d'autre part : respectivement 46 % et 41 % des sociétés ont mis en place une telle politique de sécurité.
graphiqueFigure 6 - Part des sociétés ayant une politique de sécurité des TIC
Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, France métropolitaine.
Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Plus de 90 % des sociétés ayant mis en place une politique de sécurité des TIC prennent en compte les risques de destruction ou d'altération de données dues à une attaque ou à un incident inattendu. Près de 80 % d'entre elles tiennent compte des risques de divulgation de données confidentielles due à une intrusion, à une attaque par hameçonnage (phishing) ou dévoiement (pharming) ou à un accident. Les deux tiers des sociétés ayant mis en place une politique de sécurité des TIC utilisent des procédures de sauvegarde des données hors site.
Parmi les sociétés disposant début 2010 d'une politique de sécurité des TIC, 13 % déclarent avoir subi en 2009 une panne de logiciel ou de matériel informatique entraînant une indisponibilité des services TIC, une destruction ou une altération de données. 10 % d'entre elles ont été victimes du même type d'incident suite à l'attaque d'un programme malveillant (virus...) ou à un accès non autorisé.
Les ventes électroniques : 14 % des sociétés et 13 % du chiffre d'affaires en 2009
En France, 14 % des sociétés d'au moins 10 salariés, hors secteur financier et assurances, ont effectué des ventes par voie électronique en 2009. Les ventes électroniques représentent 13 % du chiffre d'affaires des sociétés françaises. Les sociétés de 10 à 49 salariés réalisent moins de 3 % de leur chiffre d'affaires par voie électronique contre 17 % pour les sociétés de 50 salariés ou plus.
C'est dans le secteur de l'information et de la communication que la vente par voie électronique est la plus répandue (figure 7) : 26 % des sociétés de ce secteur ont reçu des commandes par cette voie. Il est suivi par le secteur de l'hébergement et de la restauration (20 %). Cependant, les commandes reçues par voie électronique ne représentent que 7 % du chiffre d'affaires des sociétés de ce secteur. En revanche, 18 % des sociétés de l'industrie et 17 % de celles du commerce ont reçu des commandes par voie électronique pour une part du chiffre d'affaires généré par ces commandes s'élevant à 16 %. Ces deux secteurs réalisent chacun 40 % du montant des ventes par voie électronique des sociétés du champ de l'enquête.
Le montant des ventes réalisées par voie électronique par les sociétés d'au moins 10 salariés (hors secteur financier et assurances) s'élève à 358 milliards d'euros : 76,5 milliards d'euros par sites web et 281,5 milliards d'euros par d'autres réseaux électroniques d'échange de données informatisé (EDI). Le commerce électronique par sites web entre sociétés représente une part bien plus importante, en termes de chiffre d'affaires, que celui vers les particuliers : respectivement 65 % et 35 % des ventes électroniques par sites web. Tous secteurs confondus, hors secteur financier et assurances, la part des ventes réalisées par sites web représente 3 % du chiffre d'affaires total et celle par d'autres réseaux électroniques 10 %.
tableauFigure 7 - Part des sociétés qui vendent ou achètent par voie électronique en 2009
Ensemble | Sociétés de 10 à 19 salariés | Sociétés de 20 à 249 salariés | Sociétés de 250 salariés ou plus | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vendent | Achètent | Vendent | Achètent | Vendent | Achètent | Vendent | Achètent | |
Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication | 27 | 72 | s | s | s | s | s | s |
Information et communication | 26 | 54 | 31 | 58 | 21 | 49 | 30 | 51 |
Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles | 17 | 33 | 12 | 33 | 21 | 32 | 44 | 56 |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques | 9 | 40 | 8 | 37 | 10 | 43 | 19 | 45 |
Industrie manufacturière (y compris IAA) | 18 | 24 | 12 | 20 | 20 | 26 | 44 | 36 |
Hébergement et restauration | 20 | 18 | 21 | 17 | 18 | 21 | 29 | 43 |
Activités immobilières | 14 | 21 | 23 | 27 | 5 | 15 | 6 | 15 |
Transports et entreposage | 13 | 21 | 12 | 20 | 12 | 20 | 35 | 33 |
Activités de services administratifs et de soutien | 11 | 18 | 7 | 14 | 13 | 21 | 22 | 28 |
Énergie, eau, gestion des déchets et dépollution | 9 | 19 | s | s | s | s | s | s |
Construction | 5 | 17 | 5 | 14 | 5 | 22 | 5 | 28 |
Ensemble | 14 | 26 | 12 | 24 | 16 | 28 | 33 | 36 |
- s : secret statistique
- Lecture : en 2009, 17 % des sociétés du secteur « Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles » ont reçu des commandes par voie électronique ; 33 % d'entre elles ont passé des commandes par voie électronique.
- Champ : sociétés de 10 salariés ou plus, hors secteur financier et assurances, France métropolitaine.
- Source : Insee, enquête TIC 2010, statistique publique.
Un quart des sociétés achète par voie électronique
L'achat par voie électronique est presque deux fois plus répandu que la vente : 26 % des sociétés d'au moins 10 salariés, hors secteur financier et assurances, le pratiquent en France. Un quart des sociétés de 10 à 19 salariés y ont recours. C'est aussi le cas de 28 % des sociétés de 20 à 249 salariés et de 36 % des sociétés de 250 salariés ou plus. Le montant des achats réalisés par voie électronique par les sociétés d'au moins 10 salariés (hors secteur financier et assurances) s'élève à 237,5 milliards d'euros : 58,5 milliards d'euros par sites web et 179 milliards d'euros par d'autres réseaux électroniques d'échange de données informatisé. Tous secteurs confondus (hors secteur financier et assurances), les achats via des sites web représentent 3 % des achats totaux et ceux via d'autres réseaux électroniques 10 %. Les sociétés du commerce réalisent 46 % du montant des achats par sites web et 69 % de celui des achats via d'autres réseaux électroniques.
Définitions
Réseau informatique utilisé à l'intérieur d'une société ou de toute autre entité organisationnelle, utilisant des navigateurs web et mettant à disposition des utilisateurs d'un ou de plusieurs sites les mêmes informations. Il n'est pas accessible en dehors de cette entité.
Site à accès sécurisé permettant à une société d'autoriser sa consultation uniquement à certaines catégories d'intervenants externes, en général ses clients ou ses fournisseurs. Un extranet est en général, mais pas nécessairement, une extension d'un intranet.
Accès à l'internet utilisant des liens de communication par ondes radio et qui peut être utilisé en se déplaçant. Sont regroupées ici les connexions de seconde génération (tel le GSM), les connexions haut débit de troisième génération (tels l'UMTS, le CDMA2000) et les connexions intermédiaires (tels le GPRS ou l'Edge).
Utilisation de l'internet dans les relations avec une autorité publique afin d'obtenir de l'information ou des formulaires, les renseigner, soumettre une proposition en réponse à un appel d'offre public électronique.
Facture où toutes les données sont numérisées, qui peut être traitée automatiquement. Les factures sont transmises automatiquement du système informatique de l'émetteur (ou du fournisseur de services) dans le système informatique du récepteur (ou d'autres applications). Le protocole de transmission peut être XML, EDI ou d'autres formats similaires.
Échange d'informations avec les fournisseurs ou les clients afin de coordonner la disponibilité et la livraison des produits au consommateur final, l'intégration de l'information sur les prévisions de demandes, les stocks, la production, la distribution ou le développement des produits. L'information peut partir de la société vers ses fournisseurs ou ses clients ou encore vers d'autres maillons de la chaîne. Elle peut être échangée via les sites web ou d'autres moyens de transfert électronique de données (en dehors des messages électroniques tapés manuellement).
Progiciel permettant de gérer l'ensemble des relations avec la clientèle dans un même processus en regroupant la gestion des campagnes de marketing, l'informatisation des forces de vente, le suivi de la relation avec la clientèle au quotidien, etc.
Ttentative frauduleuse et criminelle d'acquérir des informations confidentielles telles que les noms d'utilisateur, les mots de passe et les informations sur une carte de crédit en se faisant passer pour un interlocuteur honnête dans une communication électronique. L'hameçonnage peut se faire par courrier électronique, par des sites web falsifiés ou d'autres moyens électroniques.
Escroquerie visant à rediriger les internautes vers un faux site web, afin d'acquérir des informations confidentielles.
L'échange de données informatisé (EDI) est une technique qui remplace les échanges physiques de documents entre entreprises (commandes, factures, bons de livraison,...) par des échanges, selon un format standardisé, entre ordinateurs connectés par liaisons spécialisées ou par un réseau (privatif) à valeur ajoutée (RVA). Les données sont structurées selon des normes techniques internationales de référence (ex : Edifact).
A titre d'exemple, l'envoi par fax d'une commande puis sa saisie par un opérateur de l'entreprise fournisseur, est remplacé par l'émission d'une information qui est acheminée vers un ordinateur de l'entreprise fournisseur capable d'interpréter la commande.
Échange de messages entre une société et d'autres systèmes TIC extérieurs à la société. Il peut s'agir de commandes, de factures, d'opérations de paiement, de description des marchandises. Ces échanges ont lieu via l'internet ou d'autres réseaux informatiques, dans un format reconnu qui permet son traitement automatique (XML, Edifact, etc.). Les messages individuels tapés manuellement sont exclus.