Avoir des relations avec sa famille (en dehors des membres du ménage) ou son entourage (amis, collègues, voisins), par le biais de rencontres (visites chez les uns ou les autres, activités communes) ou de contacts ou communications à distance (par téléphone, SMS, Internet, courrier, etc.), contribue à la qualité de vie.

En 2015, 75 % des personnes âgées de 16 ans ou plus et résidant en ménage ordinaire en France métropolitaine déclarent contacter à distance ou rencontrer des membres de leur famille au moins une fois par semaine (figure 1). Elles sont un peu moins nombreuses (63 %) à faire de même avec leur entourage. Les personnes ont plus souvent des communications à distance que des rencontres hebdomadaires, que ce soit avec la famille (68 % contre 48 %) ou avec l’entourage (57 % contre 49 %). Globalement, les relations sont plus fréquentes en 2015 qu’en 2011 (+ 3 points avec la famille comme avec l’entourage), mais cela est dû à l’accroissement des communications à distance (+ 4 points avec la famille comme avec l’entourage). La fréquence des rencontres hebdomadaires est quant à elle restée stable entre 2011 et 2015.

La fréquentation de l’entourage ou de la famille dépend du lieu de vie. Ainsi, les rencontres avec la famille sont plus rares pour les habitants de l’agglomération parisienne : 34 % d’entre eux déclarent une visite hebdomadaire contre 47 % à 55 % de ceux qui résident dans les plus petites unités urbaines. Au contraire, les contacts distants avec l’entourage sont plus rares pour les habitants des communes rurales : 53 % en déclarent à un rythme hebdomadaire contre 60 % des résidents des agglomérations de plus de 200 000 habitants.

Les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes à rencontrer leur famille ou à communiquer avec elle au moins une fois par semaine (80 % contre 69 %). En revanche, elles ne déclarent pas davantage de rencontres ou contacts hebdomadaires avec leur entourage que les hommes (autour de 63 %).

Les personnes en couple déclarent moins de contacts distants hebdomadaires avec leur entourage (51 % contre 67 % pour celles qui ne vivent pas en couple), mais légèrement davantage avec la famille (70 % contre 66 %).

Par ailleurs, les échanges hebdomadaires avec l’entourage diminuent avec l’âge : ils concernent 92 % des 16‑24 ans, près de 70 % des 25‑39 ans et un peu plus de la moitié seulement des 50 ans ou plus. En revanche, c’est pour les personnes de 25 à 39 ans et celles âgées de 65 ans ou plus que les échanges hebdomadaires avec des membres de la famille sont les plus fréquents (environ 80 %).

Quasiment inexistante quinze ans auparavant, l’utilisation des réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Twitter, etc.) pour partager et échanger des informations s’est depuis fortement développée. En 2015, 40 % des personnes interrogées déclarent communiquer par ce biais au moins une fois par mois (figure 2) et cet usage croît avec la taille de l’unité urbaine : 17 % des habitants de communes rurales utilisent les réseaux sociaux chaque jour ou presque, contre 25 % des habitants de l’agglomération parisienne. Il est particulièrement répandu chez les jeunes.

Si les femmes sont un peu plus présentes que les hommes sur les réseaux sociaux (42 % les utilisent au moins une fois par mois contre 38 % des hommes), elles déclarent un peu plus souvent se sentir seules : 30 % d’entre elles disent être parfois, la plupart du temps ou tout le temps dans ce cas contre 21 % des hommes (figure 3). Cette proportion augmente avec l’âge pour les femmes, alors qu’elle reste globalement stable pour les hommes. C’est dans les agglomérations de 50 000 à 200 000 habitants que ce sentiment est le plus fréquent, touchant 35 % des femmes et 24 % des hommes.