En 2015, en dehors des obligations scolaires et professionnelles, 47 % des personnes de 16 ans ou plus résidant en France métropolitaine déclarent avoir pratiqué au moins une activité physique ou sportive au cours des douze derniers mois et 32 % l’avoir fait à un rythme hebdomadaire (figure 1). L’écart entre hommes et femmes s’amenuise : en 2009, il était de 10 points pour la pratique annuelle et de 5 points pour la pratique hebdomadaire, alors qu’il n’est plus que de 5 points pour l’annuelle et a même disparu pour l’hebdomadaire.

La proportion de sportifs augmente avec la taille de l’unité urbaine : 44 % des habitants des communes rurales déclarent avoir pratiqué au moins une activité sportive au cours des douze derniers mois, contre 50 % dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants (hormis celle de Paris, 47 %). L’écart entre femmes et hommes est peu marqué dans les communes rurales (43 % contre 46 %), mais s’accentue avec la taille de l’unité urbaine : il est maximal en agglomération parisienne (52 % des hommes contre 43 % des femmes).

Concernant les sorties culturelles, en 2015, 58 % des personnes de 16 ans ou plus sont allées au moins une fois dans l’année au cinéma et 29 % plus de trois fois (figure 2). Par ailleurs, 54 % déclarent avoir vu au moins un spectacle (théâtre, concert, cirque, etc.) et 53 % avoir visité au moins un site culturel (monument, exposition ou site historique) dans l’année. Les femmes sont un peu plus nombreuses que les hommes à déclarer des activités culturelles : 60 % d’entre elles (contre 55 % des hommes) sont allées au moins une fois dans l’année au cinéma, 57 % (contre 52 %) à un spectacle et 54 % (contre 52 %) ont visité un site culturel. Ces écarts s’expliquent par un moindre attrait déclaré par les hommes pour ces activités : quel que soit le type d’activité, la part de personnes déclarant ne pas faire de sorties culturelles par manque d’intérêt est au moins 7 points plus élevée chez les hommes que chez les femmes.

Les pratiques culturelles sont plus répandues dans les grandes unités urbaines. Par exemple, 21 % des habitants des communes rurales sont allées plus de trois fois au cinéma dans l’année contre 41 % des résidents de l’agglomération parisienne. De la même manière, la participation plus de trois fois à des spectacles ou des visites de sites culturels est deux fois plus fréquente en agglomération parisienne qu’en milieu rural. Parmi les motifs de non fréquentation de ces lieux et sites, l’absence d’intérêt mais aussi l’absence d’offre ou son éloignement sont d’autant plus cités que la taille de l’agglomération de résidence est réduite.

Enfin, en 2016, 41 % des personnes interrogées déclarent avoir été membres d’au moins une association au cours des douze derniers mois (figure 3), proportion stable depuis plus de 30 ans. Malgré une féminisation croissante, le taux d’adhésion des hommes reste en 2016 un peu plus élevé que celui des femmes (43 % contre 39 %). Les hommes adhèrent un peu plus que les femmes à une association sportive, à un syndicat ou à un groupement professionnels ; les femmes à une association culturelle, à un club de 3e âge ou à une association d’action sanitaire et sociale ou humanitaire et caritative.

La fréquence d’adhésion à une association diminue avec la taille de l’unité urbaine. Elle est de 45 % en milieu rural, d’environ 40 % dans les grandes villes ou de taille moyenne et de 36 % en agglomération parisienne. Les écarts entre les habitants des communes rurales et ceux de l’agglomération parisienne sont plus particulièrement marqués s’agissant de l’adhésion aux associations sportives (21 % contre 15 %), aux associations de loisirs (10 % contre 5 %) ou encore aux clubs de 3e âge (6 % contre 2 %).