L'essentiel sur… Provence‑Alpes‑Côte d'Azur

L’essentiel sur… se compose de données clés, d'un jeu de questions-réponses apportant des éclairages plus spécifiques, des précisions méthodologiques et des liens vers des publications de l'Insee ou d'autres organismes pour aller plus loin.

Chiffres-clés
Paru le :Paru le31/01/2023
 No 01- Janvier 2023

Démographie

Au 1er janvier 2020, 5 098 700 personnes habitent en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur. Entre 2014 et 2020, la population augmente de 0,4 % en moyenne chaque année, un rythme légèrement supérieur au niveau national (+ 0,3 %). Le solde naturel et le solde migratoire contribuent chacun pour moitié à l’évolution de la population. Le Var, qui attire de nombreux nouveaux habitants, est le département le plus dynamique. Le taux de fécondité en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur est le plus élevé de France métropolitaine. Le vieillissement de la population y est toutefois très prononcé. Les personnes de 65 ans ou plus sont plus nombreuses que les jeunes de moins de 20 ans.

La population croît un peu plus vite en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en FranceÉvolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

La population croît un peu plus vite en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en France
Population 2020 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2014 et 2020 (en %)
France* 67 162 154 0,3
Martinique 361 225 -1,0
Guadeloupe 383 559 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 2 801 695 -0,1
Normandie 3 325 522 -0,1
Centre-Val de Loire 2 574 863 0,0
Hauts-de-France 5 997 734 0,0
Grand Est 5 562 651 0,0
Île-de-France 12 271 794 0,3
La Réunion 863 083 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 033 952 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 098 666 0,4
Bretagne 3 373 835 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 078 652 0,5
Pays de la Loire 3 832 120 0,6
Occitanie 5 973 969 0,7
Corse 343 701 1,0
Guyane 285 133 2,1
Mayotte** 256 518 3,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Source : Insee, recensements de la population.

La population croît un peu plus vite en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en FranceÉvolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

Le niveau de vie médian des habitants de la région s’élève à 21 590 euros annuels en 2019. Il est proche du niveau de vie médian en France. Il varie de 22 300 euros dans les Alpes‑Maritimes à 20 140 euros en Vaucluse. La pauvreté est très présente en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur : avec un taux de pauvreté de 17,1 % en 2019, elle est la troisième région de métropole la plus défavorisée, après la Corse et les Hauts‑de‑France. Dans tous les départements de la région, à l’exception des Hautes‑Alpes, le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale, particulièrement en Vaucluse et dans les Bouches‑du‑Rhône.

Un niveau de vie médian dans la moyenne nationale Niveau de vie annuel médian en 2019

(en euros)
Un niveau de vie médian dans la moyenne nationale ((en euros))
Revenu médian
France* 21 860
Île-de-France 24 060
Auvergne-Rhône-Alpes 22 610
Bretagne 21 990
Pays de la Loire 21 850
Grand Est 21 800
Centre-Val de Loire 21 710
Bourgogne-Franche-Comté 21 640
Provence-Alpes-Côte d'Azur 21 590
Nouvelle-Aquitaine 21 540
Normandie 21 380
Occitanie 20 980
Corse 20 950
Hauts-de-France 20 360
Martinique 18 570
La Réunion 15 890
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un niveau de vie médian dans la moyenne nationale Niveau de vie annuel médian en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

En 2020, le produit intérieur brut (PIB) de Provence‑Alpes‑Côte d’Azur s’établit à 161 milliards d’euros, soit 7 % du PIB national. Le PIB par emploi (productivité apparente du travail) et le PIB par habitant dépassent nettement ceux de toutes les régions métropolitaines, excepté l’Île‑de‑France et Auvergne‑Rhône‑Alpes.

Provence-Alpes-Côte d’Azur au sixième rang régional pour la création de richesses Produit intérieur brut en 2020

(en millions d’euros)
Provence-Alpes-Côte d’Azur au sixième rang régional pour la création de richesses ((en millions d’euros))
PIB
Île-de-France 710 128
Auvergne-Rhône-Alpes 268 891
Nouvelle-Aquitaine 172 111
Occitanie 168 744
Hauts-de-France 161 638
Provence-Alpes-Côte d'Azur 161 299
Grand Est 152 797
Pays de la Loire 116 159
Bretagne 99 659
Normandie 90 103
Bourgogne-Franche-Comté 75 561
Centre-Val de Loire 71 576
La Réunion 19 151
Martinique 8 856
Corse 8 825
Guadeloupe 8 801
Guyane 4 351
Mayotte 2 757
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Provence-Alpes-Côte d’Azur au sixième rang régional pour la création de richesses Produit intérieur brut en 2020

  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Niveau d'éducation

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 31,1 % des personnes de 15 ans ou plus non scolarisées possèdent un diplôme de l’enseignement supérieur en 2019. Cette proportion est parmi les plus élevées des régions de province.
Il existe toutefois des disparités entre les départements de la région. Ainsi, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes se distinguent des autres départements de la région par une plus forte proportion de diplômés de l’enseignement supérieur. C’est dans les Hautes-Alpes que la part des non-diplômés est la plus faible.

Davantage de diplômés de l’enseignement supérieur que de non-diplômés en Provence-Alpes-Côte d’AzurDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

(en %)
Davantage de diplômés de l’enseignement supérieur que de non-diplômés en Provence-Alpes-Côte d’Azur ((en %))
Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 43,6 16,3 16,6 23,6
Auvergne-Rhône-Alpes 31,8 17,3 25,1 25,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 31,1 18,1 23,2 27,7
Occitanie 31,0 18,2 24,2 26,6
Bretagne 30,0 18,6 27,2 24,2
Pays de la Loire 28,0 17,2 28,7 26,2
Nouvelle-Aquitaine 27,7 17,7 27,8 26,8
Grand Est 26,3 16,6 29,3 27,8
Corse 26,0 22,2 20,8 31,0
Centre-Val de Loire 25,4 16,6 28,7 29,3
Hauts-de-France 25,1 16,9 26,2 31,8
Bourgogne-Franche-Comté 24,6 16,8 29,2 29,4
Normandie 24,0 16,4 28,8 30,8
Martinique 23,2 17,1 20,8 39,0
Guadeloupe 21,6 17,6 20,8 40,1
La Réunion 20,2 16,3 20,2 43,3
Guyane 17,6 13,2 16,7 52,5
France** 30,7 17,2 24,7 27,2
Mayotte*** 12,3 10,8 8,4 68,5
  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Davantage de diplômés de l’enseignement supérieur que de non-diplômés en Provence-Alpes-Côte d’AzurDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
  • Pour cartographier ces données, cliquer ici : Ouvrir dans un nouvel ongletCarte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Marché du travail

Emploi total

En 2020, l’emploi se replie de 0,6 % en Provence Alpes Côte d’Azur et atteint 2 148 900 emplois salariés et non salariés en fin d’année. La baisse est un peu moins marquée qu’au niveau national (- 0,9 %). Le recul de l’emploi a été plus vif dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes, en raison de leur plus forte dépendance au tourisme, très affecté par les mesures de restriction sanitaire.
En Provence Alpes Côte d’Azur, la part des emplois industriels est plus faible qu’au niveau national, tandis que les secteurs tertiaires marchand et non marchand sont davantage présents. Le tertiaire marchand est davantage représenté dans les Alpes Maritimes et les Bouches du Rhône et le non marchand dans les Hautes Alpes et le Var.

L’emploi a moins reculé qu’en France face à la crise sanitaireEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

L’emploi a moins reculé qu’en France face à la crise sanitaire
Emploi total en 2020 (en milliers) Évolution entre 2019 et 2020 (en %)
France* 27 841,9 -0,9
Île-de-France 6 455,7 -1,5
Auvergne-Rhône-Alpes 3 453,8 -1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 468,0 -0,3
Occitanie 2 363,9 -0,8
Hauts-de-France 2 246,0 -0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 148,9 -0,6
Grand Est 2 131,6 -1,0
Pays de la Loire 1 643,7 -0,3
Bretagne 1 392,0 -0,1
Normandie 1 311,5 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 085,4 -1,1
Centre-Val de Loire 1 005,7 -0,9
La Réunion 302,9 1,3
Martinique 136,7 -1,0
Guadeloupe 136,0 -0,7
Corse 135,8 0,8
Guyane 71,5 1,9
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

L’emploi a moins reculé qu’en France face à la crise sanitaireEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2019, 62,2 % des habitants âgés de 15 à 64 ans ont un emploi dans la région, soit 2 points de moins qu’en moyenne nationale. Cet écart s’explique en partie par le niveau élevé du chômage. En moyenne, en 2021, le taux de chômage s’élève en effet à 8,9 % de la population active en Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 7,9 % en France.
Au sein de la région, le taux de chômage est particulièrement élevé en Vaucluse, dans les Bouches-du-Rhône et dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l’opposé, les Hautes-Alpes se distinguent par un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale.

Un taux d’emploi plus faible que la moyenne nationale en Provence-Alpes-Côte d’AzurPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

(en %)
Un taux d’emploi plus faible que la moyenne nationale en Provence-Alpes-Côte d’Azur ((en %))
Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Provence-Alpes-Côte d'Azur 62,2 10,3 6,2 10,2 11,2
France* 64,2 9,9 6,4 10,6 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Un taux d’emploi plus faible que la moyenne nationale en Provence-Alpes-Côte d’AzurPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Avec 85 % d’habitants vivant dans des communes denses ou de densité intermédiaire (67 % en France métropolitaine), Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de métropole la plus urbaine après l’Île-de-France.
Néanmoins, les communes peu denses ou très peu denses occupent 75 % du territoire. Elles forment l’espace rural. Hétérogènes, les communes rurales font face à des enjeux qui diffèrent selon leur position géographique et leur attractivité : accès aux services publics et dotation en équipements, soutien au commerce, vieillissement, transition énergétique, consommation foncière, etc.
Les communes rurales se situent essentiellement dans les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence et l’arrière-pays des Alpes-Maritimes. Ces espaces ruraux des Alpes et Préalpes se prolongent jusqu’au centre du Var et l’est du Vaucluse. S’y ajoutent quelques communes des Bouches-du-Rhône.

Pour en savoir plus : Territoires ruraux : démographie et emploi restent dynamiques, surtout autour des grands pôles

Communes de Provence-Alpes-Côte d’Azur selon le type d’espace

  • Note : l’espace rural sous influence d’un petit pôle et l’espace rural hors influence forment l’espace rural « autonome ».
  • Source : Insee.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, en 2017, 1 769 600 actifs en emploi se déplacent chaque jour pour aller travailler. La moitié d’entre eux travaillent à moins de 6,9 km de leur domicile, contre 9,2 km en moyenne en France.
Cette plus grande proximité entre lieu de travail et domicile en Provence-Alpes-Côte d’Azur reflète la concentration urbaine de la population régionale : près de 60 % des actifs en emploi résident dans le pôle d’une aire d’attraction des villes contre 51 % en moyenne en France.
Selon la longueur des trajets effectués, les modes de déplacements varient fortement. Pour les trajets longs, la voiture est hégémonique : elle représente plus des trois quarts des déplacements de plus de 5 km, et même près de neuf sur dix au-delà de 15 km.
Pour des trajets inférieurs à 5 km, l’usage de la voiture reste majoritaire, mais d’autres modes de déplacement sont mobilisés. Ainsi, pour des distances comprises entre 2 et 5 km, les transports en commun sont utilisés par 15 % des actifs qui se déplacent pour se rendre au travail. De même, l’usage des deux-roues motorisés pour des trajets de moins de 5 km concerne 5 % des actifs. Les distances courtes favorisent également les modes de déplacement « doux ». Ainsi, 37 % des actifs se rendent au travail à pied pour des distances inférieures à 1 km et ils sont encore 5 % à le faire pour des distances comprises entre 4 et 5 km. Pour effectuer des trajets de moins de 5 km, le vélo reste modérément utilisé (3 % des actifs).

Pour en savoir plus : Déplacements domicile-travail – Même sur de très courts trajets, l’usage de la voiture reste majoritaire

L’utilisation de la voiture majoritaire, même sur de très courts trajetsRépartition des actifs en emploi selon le mode de déplacement principal et la distance domicile-travail en Provence-Alpes-Côte d’Azur

en %
L’utilisation de la voiture majoritaire, même sur de très courts trajets (en %) - Lecture : 22 % des actifs en emploi pratiquent la marche à pied sur des distances comprises entre 1 et 2 km.
Nombre de kilomètres Voiture Marche à pied Transports en commun Deux-roues motorisés Vélo
0-1 50 37 8 3 2
1-2 57 22 13 4 3
2-3 65 12 15 5 3
3-4 69 7 16 6 3
4-5 72 5 15 6 2
5-6 77 3 13 6 2
6-7 78 3 12 5 2
7-8 81 2 11 5 1
8-9 82 2 10 5 1
9-10 83 1 10 5 1
10-15 86 1 7 5 1
15-20 89 0 7 3 0
20-30 89 0 8 3 0
30-40 89 0 9 2 0
40-50 90 1 8 2 0
50 et plus 87 1 10 1 0
  • Lecture : 22 % des actifs en emploi pratiquent la marche à pied sur des distances comprises entre 1 et 2 km.
  • Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus ayant un emploi ou en apprentissage et ayant déclaré des déplacements domicile-travail.
  • Sources : Insee, recensement de la population 2017, exploitation complémentaire ; distancier Metric-OSRM

L’utilisation de la voiture majoritaire, même sur de très courts trajetsRépartition des actifs en emploi selon le mode de déplacement principal et la distance domicile-travail en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Lecture : 22 % des actifs en emploi pratiquent la marche à pied sur des distances comprises entre 1 et 2 km.
  • Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus ayant un emploi ou en apprentissage et ayant déclaré des déplacements domicile-travail.
  • Sources : Insee, recensement de la population 2017, exploitation complémentaire ; distancier Metric-OSRM
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

En dix ans, entre les 1er janvier 2012 et 2022, la région a gagné 19 500 habitants en moyenne par an, soit une croissance annuelle de 0,4 %, un rythme un peu supérieur à celui de la France métropolitaine. L’essor démographique de la région est relativement constant sur cette période. Il s’explique pour un tiers par le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès, et pour deux tiers par le solde migratoire.
En 2020 et 2021, toutefois, le solde naturel devient négatif dans la région, en raison de la forte croissance des décès due à l’épidémie de Covid-19. Ce retournement fait suite à une période de baisse tendancielle du solde naturel, qui est passé de + 13 000 au début de la décennie 2010 à + 5 000 en 2019.

Pour en savoir plus : Bilan démographique 2021 – Une mortalité record due à l’épidémie de Covid-19

Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2012 et 2021 en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2012 et 2021 en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Années Naissances Décès
2012 59 800 47 600
2013 60 000 47 000
2014 59 700 46 800
2015 58 800 49 900
2016 57 800 49 700
2017 57 300 51 100
2018 56 500 50 800
2019 56 300 51 500
2020 54 900 55 600
2021 55 000 58 200
  • Note : données 2021 provisoires.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.

Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2012 et 2021 en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Note : données 2021 provisoires.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En 2018, Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 1,02 million d'habitants âgés de moins de 18 ans : les enfants représentent ainsi 20 % de la population régionale. Un enfant sur quatre est en situation de pauvreté monétaire, soit 260 000 enfants. C’est plus qu’en Île-de-France (22 %) et qu’en moyenne dans les régions de province (21 %). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la deuxième région la plus concernée par la pauvreté infantile après les Hauts-de-France.
Ce constat s’explique en partie par une présence plus fréquente de familles monoparentales, davantage concernées par la pauvreté monétaire. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 24 % des enfants vivent au sein d‘une famille monoparentale, part la plus élevée des régions de province. Les enfants de la région ont aussi un peu plus souvent un parent au chômage.
Les inégalités de niveaux de vie sont très marquées en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un enfant sur dix vit dans un ménage percevant moins de 800 euros par mois et par unité de consommation. À l’autre extrémité, le niveau de vie d’un enfant sur dix dépasse 2 910 euros par mois. Ainsi, Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de province où les inégalités de niveaux de vie sont les plus fortes. Le rapport interdécile – qui rapporte les deux grandeurs précédentes – est ainsi de 3,6, loin toutefois derrière celui d’Île-de-France (4,5).

Pour en savoir plus : Un quart d’enfants pauvres en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Part d’enfants selon le type de situation en 2018

(en %)
Part d’enfants selon le type de situation en 2018 ((en %)) - Lecture : pour 18 % des enfants vivant dans un logement avec au moins un adulte en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au moins un de ces adultes est au chômage. C’est le cas de 16,8 % des enfants vivant dans une région de province et de 16,4 % des enfants vivant en Île-de-France.
Provence-Alpes-Côte d'Azur France de province Île-de-France
pauvres 25,5 21,0 22,4
vivant en famille monoparentale 23,9 20,3 20,8
vivant en famille nombreuse 31,6 33,9 40,0
ayant au moins un parent au chômage 18,0 16,8 16,4
dont les parents sont en emploi 61,8 67,6 66,2
  • Lecture : pour 18 % des enfants vivant dans un logement avec au moins un adulte en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au moins un de ces adultes est au chômage. C’est le cas de 16,8 % des enfants vivant dans une région de province et de 16,4 % des enfants vivant en Île-de-France.
  • Champ : population des ménages fiscaux dont le revenu disponible est positif ou nul pour la part d’enfants pauvres ; enfants vivant en famille pour les autres indicateurs.
  • Sources : Insee, recensement de la population 2018 ; Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Filosofi 2018.

Part d’enfants selon le type de situation en 2018

  • Lecture : pour 18 % des enfants vivant dans un logement avec au moins un adulte en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au moins un de ces adultes est au chômage. C’est le cas de 16,8 % des enfants vivant dans une région de province et de 16,4 % des enfants vivant en Île-de-France.
  • Champ : population des ménages fiscaux dont le revenu disponible est positif ou nul pour la part d’enfants pauvres ; enfants vivant en famille pour les autres indicateurs.
  • Sources : Insee, recensement de la population 2018 ; Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Filosofi 2018.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

Moins présente en Provence-Alpes-Côte d'Azur qu'en France métropolitaine, l'industrie cumule 11,0 % de la richesse régionale et emploie 8,4 % des salariés. Sur la période récente, l'industrie régionale résiste mieux grâce au dynamisme de la fabrication de matériels de transport et des activités liées à l'eau et l'électricité. Dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, le plus tourné vers l’industrie, l'emploi du secteur a même progressé. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, les emplois industriels sont plus qualifiés qu'ailleurs, tandis que la dépendance des établissements aux multinationales étrangères est plus faible.

Pour en savoir plus : Une industrie moins présente mais plus résiliente

Évolution annuelle moyenne de la valeur ajoutée entre 2008 et 2015 et entre 2015 et 2018

en %
Évolution annuelle moyenne de la valeur ajoutée entre 2008 et 2015 et entre 2015 et 2018 (en %) - Lecture : dans la fabrication de matériels de transport, la valeur ajoutée a progressé de 8,5 % par an en moyenne entre 2008 et 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, contre 2,7 % en France métropolitaine.
2008-2015 2015-2018
Ensemble de l’industrie 2,3 1,6
Fabrication d'autres produits industriels 3,0 1,9
Fabrication de matériels de transport 8,5 -1,7
Fabrication d'équipements électriques, informatiques ; fabrication de machines -1,6 -0,7
Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac 0,4 3,0
Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 2,7 -0,5
  • Note : le secteur de la cokéfaction-raffinage a été retiré du graphique : il ne représente que 0,3 % de la valeur ajoutée industrielle en Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2018.
  • Lecture : dans la fabrication de matériels de transport, la valeur ajoutée a progressé de 8,5 % par an en moyenne entre 2008 et 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, contre 2,7 % en France métropolitaine.
  • Source : Insee, valeurs ajoutées régionales 2008 et 2015 en base 2010, puis 2015 et 2018 en base 2014.

Évolution annuelle moyenne de la valeur ajoutée entre 2008 et 2015 et entre 2015 et 2018

  • Note : le secteur de la cokéfaction-raffinage a été retiré du graphique : il ne représente que 0,3 % de la valeur ajoutée industrielle en Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2018.
  • Lecture : dans la fabrication de matériels de transport, la valeur ajoutée a progressé de 8,5 % par an en moyenne entre 2008 et 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, contre 2,7 % en France métropolitaine.
  • Source : Insee, valeurs ajoutées régionales 2008 et 2015 en base 2010, puis 2015 et 2018 en base 2014.
Quelles sont les disparités du marché du logement en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelles sont les disparités du marché du logement en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

Provence-Alpes-Côte d’Azur est la deuxième région de France métropolitaine pour le prix du logement. Au sein de la région, des territoires ruraux coexistent avec des zones très denses, où le foncier est rare. Les configurations du marché du logement varient donc fortement.
Dans les zones périurbaines, les prix de vente sont soutenus par l’attrait de la maison individuelle pour des familles urbaines. Dans les zones touristiques, les résidences secondaires prennent une grande part des transactions et conduisent à des prix très élevés sur le littoral. Dans les zones les plus urbanisées, où la moitié des ménages est locataire, les prix sont assez disparates. Sur quelques territoires de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, les logements se vendent peu et à des prix moins élevés, en partie à cause d’un manque d’attractivité.

Pour en savoir plus : Marchés du logement : cinq configurations territoriales dans une région aux prix élevés

Cinq configurations territoriales au regard du marché du logement en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Cinq configurations territoriales au regard du marché du logement en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Nom de la zone Configuration territoriale
Saint-Raphaël Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Laragne-Monteglin Des configurations intermédiaires
Pertuis Des configurations intermédiaires
Embrun Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Fréjus Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Arles Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
L'Isle-sur-la-Sorgue Des configurations intermédiaires
Sorgues Des configurations intermédiaires
Nice Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Menton Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Beausoleil Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Marignane Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Digne-les-Bains Quelques espaces à prix faibles et vacance élevée
Manosque Des configurations intermédiaires
Vitrolles Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Espaces périurbains : une forte demande de maisons
Brignoles Des configurations intermédiaires
La Londe-les-Maures Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Hyères Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Carpentras Quelques espaces à prix faibles et vacance élevée
Vaison-la-Romaine Des configurations intermédiaires
Toulon Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Puget-Théniers Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Orange Quelques espaces à prix faibles et vacance élevée
Sausset-les-Pins Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Peille Des configurations intermédiaires
Aubagne Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Draguignan Des configurations intermédiaires
Vence Espaces périurbains : une forte demande de maisons
Cogolin Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
La Seyne-sur-Mer Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Apt Quelques espaces à prix faibles et vacance élevée
Aix-en-Provence Espaces périurbains : une forte demande de maisons
Lauris Des configurations intermédiaires
Gap Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Peypin Espaces périurbains : une forte demande de maisons
Gardanne Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Vinon-sur-Verdon Des configurations intermédiaires
La Valette-du-Var Espaces périurbains : une forte demande de maisons
Avignon Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
Enclave des papes Quelques espaces à prix faibles et vacance élevée
Briançon Montagne et littoral : une forte demande portée par les résidences secondaires
Valensole Des configurations intermédiaires
Sisteron Des configurations intermédiaires
Chorges Des configurations intermédiaires
Marseille Zones urbaines : une majorité de locataires et des logements suroccupés
  • Note : le zonage utilisé repose sur une méthodologie mise en œuvre par le service statistique du ministère de la transition écologique.
  • Sources : DV3F, recensement de la population 2018, Fidéli 2018.

Cinq configurations territoriales au regard du marché du logement en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Note : le zonage utilisé repose sur une méthodologie mise en œuvre par le service statistique du ministère de la transition écologique.
  • Sources : DV3F, recensement de la population 2018, Fidéli 2018.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.